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La marche est inutile comme toutes les activités essentielles.
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Haute-Provence / Luberon
Vallées Alpines Mercantour
L'ADRI
Rando Zen animée par René Domnicy
Château La Coste
« Ralliez-vous à mon panache blanc ! »
En guise de panache, le chapeau blanc de René nous a servi de phare une bonne partie de la journée !
Le but de la visite était alléchant : un vignoble de qualité, une architecture moderne, et, réparties dans tout le domaine, des œuvres d’art contemporaines.
Á notre arrivée, le choc : en limite de propriété, un long mur de béton brut de brut, plus loin, un centre d’accueil futuriste, et, plus loin encore, des chais métalliques, annelés, en acier brillant. Seul, le vert de la vigne demeure immuable, tout le reste n’est que modernité d’acier, de béton et de verre : une architecture contemporaine, des plans d’eau anguleux dans lesquels se mirent des sculptures modernes : Un mobile de Calder, une énorme araignée tendue sur ses pattes de Louise Bourgeois, peu rassurante, pataugeant dans 50cms d’eau...
Mais passons. Les œuvres d’art sont réservées pour l’après-midi. Ce matin nous sommes conviés à une visite approfondie des chais dessinés par Jean Nouvel.
Rien à voir avec de vieilles caves semi-enterrées, poussiéreuses, pleines d’énormes foudres en bois patinées par les siècles, mais tout à voir, encore une fois, avec le béton et l’acier.
Quand l’élaboration du vin devient une épure conceptuelle, un travail alchimique, dont le produit fini ne surgit qu’en toute fin de visite, dans la chaine de remplissage et d’encapsulage des bouteilles
Etonnant.
Dégustation oblige. Nous sommes tous venus pour l’art, bien sûr, mais par courtoisie pour nos hôtes, nous acceptons volontiers de sacrifier à cet incontournable. Il eut été inconvenant de refuser !
Nous prenons donc tous des mines très concentrées, pour distinguer l’arrière goût de « fruits de bois », sentir la « rondeur de robe », « l’animal » et j’en passe...
Huit ou neuf fonds de verre après, nous nous sentons fort décontractés et assez heureux de vivre. Notre seule inquiétude : d’éventuels gendarmes aux aguets à la sortie sur la route.
Il fait un temps superbe, et la chaleur est très supportable. Après un piquenique à l’ombre des amandiers, sur une colline surmontant le vignoble, nous nous retrouvons au centre culturel, prêts à attaquer la visite d’une vingtaine d’œuvres d’arts, éparses dans la campagne.
Un nid renversé de Goldsworthy, artiste que nous connaissons tous, nous, Bas Alpins, une chapelle mêlant traditionnel et modernisme, un mur de pierres brutes aux couleurs et formes changeantes, une cloche de méditation japonisante, une énorme goutte d’acier qui nous reflète plus ou moins déformés, un pavillon de musique déstructuré en forme d’écailles de poisson... Deux heures d’une visite extrêmement intéressante, menée par une charmante et jeune guide tout sourire.
Et enfin, une pause bienvenue, sur une terrasse ombragée, autour d’un thé glacé ou d’un Perrier rondelle.
Superbe journée !
Texte de Jacques Tenneroni.
photos en cliquant sur le lien ci dessous
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