Les Pariaudis à Oraison

Pariaudis : (lieudit sur une colline au sud d’Oraison)

Départ : 9 h de Digne. 3h30 prévues de marche.   250 m de dénivelé et 7 km. Et cela, pour 19 aficionados qui se connaissent déjà tous sur le bout des doigts ! Temps idéal ! Petit matin ensoleillé mais encore frais. Tout juste assez frais pour nous faire apprécier une marche active. Le ciel est tout bleu. Oui, bleu, quoi ! Comme d’hab. (ou presque !).
À la sortie du village, nous traversons le torrent de Rencure et attaquons une montée pas trop rude, qui serpente dans le lit à sec d’un ruisseau. Des chênes encore dénudés, blancs de lichens, rêveurs, accompagnent notre marche jusqu’à notre arrivée sur le plateau de Pariaudis. Halte devant une petite étable ancienne, meublée de deux taureaux énormes, bruns, courts sur pattes et surgonflés aux anabolisants, qui auraient bien du mal à saillir qui que ce soit ! Heureusement, d’ailleurs ! 
La piste continue au milieu de champs d’oliviers, jusqu’à un point de vue sur Oraison et sur toute la vallée de la Durance. La montagne de Lure se glorifie d’un tantinet de neige sur son sommet. Qu’elle en profite ! Elle n'en reverra peut-être pas de sitôt ! Des parapentistes attendent eux, un souffle de vent pour prendre leur envol.
Retour, au début par la même piste : Oliviers… oliviers…taureaux, toujours aussi bovins, puis prolongation, jusqu’à un réservoir d’eau carré, cimenté, qui nous offre une table idéale de déjeuner. 
Repas des plus convivial avec rois mages en distribution d’apéros, de friandises, de café…, de pousse-café même. À côté de nous, une caravane de poneys fait relâche, tandis que leurs jeunes maîtres, tout jeunes, déjeunent avec les moniteurs. 
Enfin, redescente directe sur Oraison, toujours sur lit de ruisseau caillouteux, par une ravine débouchant directe sur notre parking. On ne va quand même pas se quitter comme ça ! Dernier verre, comme il se doit, en ville.
Et merci à Jo, pour la balade !

Jacques

Les photos de Millie

Les photos de Françoise