4 mai 2023

Plein Voir par St Maurin.

Rando animée par Guy Garcin.

13 km et 1000 m de dénivelé, 13 participants.

Acte 1 : Plein Voir, plein la vue :

Nous démarrons d’un petit parking sous un soleil déjà bien présent. La météo est avec nous.
De suite nous sommes dans la réserve naturelle de St Maurin. Sources qui jaillissent des falaises
(bien maigres cette année), replats autrefois cultivés et habitats en partie troglodytes…) ponctuent
ce début de montée. C’est ensuite une montée assez raide menée par Guy, notre guide du jour, pour
atteindre de col de Plein Voir.
Là, nous cheminons au bord de la falaise en montée douce. Les points de vue se multiplient que ce
soit sur le lac d’un bleu limpide en contrebas dont la forme évoque la botte de l’Italie, sur les
montagnes lointaines (Ventoux, Ste Baume) ou plus proches (Chiran, Montdenier…) mais aussi à
nos pieds avec des empreintes d’ammonites et une profusion de fleurs notamment les fritillaires et
les euphorbes épineuses. Nous prenons notre temps…
Un petit crochet sous la barre pour une trouée dans la roche et au point le plus haut nous nous
installons pour le pique-nique suivi d’une courte sieste pour certains. Certes les jambes de certains
sont déjà un peu lourdes, il est évident que nous dépasserons le kilométrage et dénivelé annoncés.

Acte 2 : Plein Voir, plein les jambes :

Nous repartons en commençant une descente qui arrive à une piste d’accès au massif et nous
contournons la falaise et le sentier peu tracé est parallèle à la crête en contrebas d’une centaine de
mètres. Une grotte est l’occasion d’une pose photo de groupe.
Le sentier est mal aisé. Nous sommes en file indienne, ralentis soit par l’embroussaillement, soit par
les petits raidillons montants ou descendants soit par des arbres tombés en travers.
Et les jambes pèsent d’autant plus lourd que l’on est au-delà du prévu. Les souvenirs de Guy lui
jouent des tours et on commence à monter dans un couloir qui ne s’avère pas le bon.
Quelques pierres roulent sans dommage pour ceux qui sont en aval. Le groupe serre les dents.
Guy va au devant pour reconnaitre, il tarde à revenir et l’inquiétude et le temps passent. Finalement
il revient, cela semble bon. On y va montant non sans mal dans un couloir pierreux. L’arrivée sur la
crête est un soulagement malgré l’heure tardive.
Le retour se fait rapidement. Je profite cependant de la très belle lumière de fin journée pour revoir
nos merveilles du matin. Cela reste un enchantement.
Retour aux voitures en 2 groupes et regroupement des troupes au parking de Félines dont nous
partons vers 20H30 !

Chapeau au groupe qui a su tenir et notamment ceux moins habitués à ce genre de rando (une bonne
du dimanche) et à Guy qui a dû composer avec sa mémoire un peu défaillante d’une reconnaissance
ancienne. C’est le métier qui rentre !

Jean-Pierre   

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