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Lundi 18 mars journée: Martine propose une marche en conscience à la chapelle St Pancrace Digne

Mardi 19 mars matin: Marche nordique avec Françoise & Michèle

Jeudi 21 mars: David nous emmène au refuge de Bellon à Draix

Jeudi 21 mars: Brigitte organise une rando ZEN sur St Michel l'Observatoire

Dimanche 24 mars: Brigitte nous emmène dans le Jabron

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2019/10/03 Les brigands, Hautes Duyes.

Jeudi 3 octobre 2019

A l'asso des brigands de petits chemins, Hautes Duyes.

Rando ZEN animée par Annick Proix.

7,2 km, 270 m, 34 participants.

Randonnée dans les Hautes Duyes, autour du massif dit des Brigands.

(Nous n’en avons croisés aucun. Sans doute une espèce en voie de disparition
dans nos campagnes même si en essor constant ailleurs).

Randonnée d’une petite dizaine de km au départ de la mignonne chapelle
d’Auribeau, pour un dénivelé de près de 300m.
Un circuit ombré, tout en hauts taillis, en sous bois profonds, et souvent avec
une vue remarquable sur la vallée de Thoard.
Ajoutons pour parfaire le tableau, un ciel superbe et cette si douce chaleur
de début d’automne. Ne bougeons plus! Parfait!

S’il fallait donner un nom à cette sortie… l’appeler peut-être:
«Comment passer du Diable au Bon Dieu»? Mais j’anticipe.

Annick, notre sergent-major n’en menait pas large. Diriger un groupe de
trente quatre personnes, dont 5 novis, (pardon, des invités à la découverte de
notre association), pas une sinécure en perspective ! Mais le groupe était
assez homogène, et grâce à son sourire, grâce à Henri en serre file
et Madeleine gouvernant le noyau central… tout s’est bien passé.

Après une montée sans grande difficulté mais offrant des points de vues
exceptionnels sur cette vallée si verte, si boisée maintenant, si désertique
il y a un siècle, nous sommes arrivés au col St Pierre, notre pensum de
montée terminé. Le reste de la rando, quasiment plus qu’une douce descente
par des sentiers ombrés de hêtres et de pins.

Le Diable ? Justement! Il se cachait sous la forme d’un gros hêtre dont le
tronc reprenait des formes … voyons, des formes … des formes si …
voluptueuses, que la décence m’interdit de préciser plus, mais en rapport
avec un certain érotisme non pas de bas, mais de moyen étage?
Suis-je assez clair? Toujours est-il que ce dévergondage boisé a
provoqué bien des regards concupiscents, des remarques égrillardes et des
pensées fort peu chrétiennes. Mais baste, les adriennes et les adriens ont
bien le droit, de temps en temps, de réveiller leurs esprits animaux et leur
imaginaire érotique quelque peu assoupis par les ans.

La descente se poursuivit vers un ruisseau gazouillant même si un tant
soit peu limoneux, au bord duquel, à l’abri du vent et de la fraîcheur
matinale, nous avons pu tranquillement déjeuner.

Le Bon Dieu? Nous y arrivons.

Après une légère remontée à flanc de montagne, toujours à l’ombre de hautes
broussailles, nous sommes arrivés au but final de notre balade:
la communauté de l’Esclache:

Dans un ancien hameau perdu, totalement rénové, habite une communauté de
«moines civils» (Comment appeler autrement ces trois hommes, des laïques,
qui survivent difficilement dans ces lieux en suivant d’assez près la règle
bénédictine, sans être ni prêtres ni moines, et sans avoir prononcés de vœux?)
Là, en semi autarcie, à l’abri tutélaire de la montagne des Brigands, ils vivent
leur foi en cultivant, entre deux prières, un immense potager, et en
entretenant un verger d’arbres centenaires.
Ils mènent aussi une action spirituelle à la maison de retraite locale,
auprès de malades, ou de personnes en fin de vie.

Le responsable nous a accueillis très simplement et nous a fait faire un long
périple de deux heures dans leur royaume bien de ce monde.
Les adriennes et les adriens ont bien le droit aussi, de temps en temps, de
rénover leur imaginaire spirituel, pour certains bien décoloré, quand même !
Encore que les échanges avec notre hôte portèrent plus sur l’effilage des
haricots, l’élevage des poules, la formation d’un compost ou la confection
d’une bonne ratatouille que sur les obscurités spirituelles des textes de certains
Pères de l’église.

Un quart d’heure plus tard, en pleine forme, et pas fatigués pour un sou,
nous étions de retour aux voitures.

Soleil, ciel bleu, décor, brigandage, érotisme, spiritualité…
elle a fait fort, Annick ! Vraiment.

Texte de Jacques TENNERONI

Pour voir les photos de Françoise  : Cliquez ici.

Pour voir les photos de Jean-Paul  : Cliquez là.


Date de création : 08/10/2019 : 20:52
Catégorie : Randonnées - 4- Randos archivées-2019
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