La flore printanière

            L’hiver n’est pas terminé, les nuits sont froides et le sol encore gelé, mais déjà la nature prépare son réveil. Les bulbes pointent leur nez, dans les jardins les bourgeons se gonflent, l’herbe grise et fade se piquette de petites taches vertes et le gazouillement familier des oiseaux se fait de nouveau entendre.

            C’est le moment que les plantes sauvages ont choisi pour fleurir et apporter un peu de couleur et de gaîté dans cette atmosphère déprimant.

            Qui va fleurir en premier ? La course est engagée.

  Peut être la globulaire qui utilise les rochers comme convecteurs pour nous émerveiller avec ses petits globes bleutés.




    Ou l’hellébore fétide qui protège ses fleurs vertes teintées de rose pâle dans de grands sépales retombants vers le sol.



   Ou encore le crocus qui colore de blanc et de violet les pelouses basses de nos collines

Ou la gagée au jaune vif qui joue à cache-cache  dans les hautes herbes.

Avec le bleu ciel de la discrète véornique de Perse...

... et avec l'hépatique noble au violet piqueté du blanc des étamines.

Tussilage (Courbon)

Des mains vertes s'ouvrant sur cinq pétales jaunes: c'est la potentille.